L’appel du Premier ministre Patrick Achi aux populations ivoiriennes

Le Premier Ministre, Patrick Achi, a conduit, le mercredi 18 mai 2022 à Abidjan, une opération de planting d’arbres, en compagnie de 24 autres personnalités du monde de l’environnement, de la politique, de la diplomatie, du sport et de la culture. Cette opération s’inscrit dans le processus de la restauration du couvert forestier ivoirien, dont la superficie est passée de 16 millions d’hectares en 1960 à 3 millions d’hectares de nos jours. Sept essences locales ont été proposées pour cette opération de planting d’arbres dont le but est d’inviter les Ivoiriens, ainsi que les habitants des autres pays à contribuer au reboisement. « Cette initiative conjointe du PNUD et du gouvernement ivoirien vise à traduire en actes tous les discours. Ces actes représentent la volonté affichée de lutte contre la déforestation et également de restauration des terres. Nous sommes extrêmement heureux d’avoir pu traduire en actes ces discours forts qui ont été tenus tout au long de cette Cop 15 », a indiqué Patrick Achi, qui a planté l’essence locale dénommée Assamela. Il en a planté un autre au nom du Président de la République Alassane Ouattara, absent du pays. Le Chef du gouvernement ivoirien souhaite que « ces gestes, ces images qui certainement feront le tour du monde, donnent un signal fort de ce qu’au-delà des discours, il va falloir que toute cette volonté soit traduite dans des actes et des actes concrets ». Pour Patrick Achi, ces 25 arbres représenteront, dans quelques mois, une forêt, le symbole de cette Cop 15 qui s’est déroulée ici et qui sera quelque part « une forme d’héritage que cette Cop 15 aura laissé pour que chaque personne ici en Côte d’Ivoire qui passe et qui voit cette forêt, se souvienne de cette Cop, se souvienne des conclusions majeures de cette Cop, qui fera date dans l’histoire de la Cop ». A travers ces actes, le Chef du gouvernement a invité « les citoyens du monde, mais en particulier les Ivoiriens à retenir qu’en Côte d’Ivoire, durant deux semaines, s’est discuté l’avenir du monde, au niveau de la durabilité de l’environnement, la préservation de la nature, de l’espace de vie qui aujourd’hui est menacé par des actes humains ».