Un délégué PDCI-RDA prend position
La nomination, le 19 avril dernier, de l’ex gouverneur de la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) M. Tiemoko Meyliet Koné au poste de Vice-président de la République, continue, près d’un mois après, de faire des vagues d’appréciation même au sein de l’opposition. A preuve, le délégué PDCI-RDA de Fresco, NANAN Blaise Koffi, a affirmé, dans une interview qu’il nous a accordé, le samedi 14 Mai 2022, que l’ex argentier de la zone Ouest africaine n’était en réalité que le chaînon manquant au chef de l’Etat pour former ce tandem salvateur pour conduire son projet de société. Une interview au cours de laquelle le pion sûr de Bédié à Fresco a appelé cadres et des leaders politiques à toujours œuvrer en faveur de la cohésion sociale. Entretien.
Depuis le mardi 19 avril 2022, le président de la République a nommé un vice-président de la république, en la personne Tiémoko Meyliet Koné. Alors quel commentaire faîtes vous en tant que militant du PDCI-RDA ?
Merci pour l’opportunité que vous me donnez en ma qualité de Délégué départemental du PDCI-RDA à de me prononcer sur la nomination tant attendue du nouveau vice-président depuis la démission pour convenance personnelle de son prédécesseur. En tant que leader politique, je ne peux que saluer la nomination de SEM. Tiémoko Meyliet Koné au poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire. Un acte qui met les institutions de la République en harmonie avec la constitution. Je peux avouer que dans le cadre de ma profession d’ingénieur Electricien, j’ai eu le privilège d’être à son service et je puis vous confirmer que le Président de la République ne pouvait pas faire mieux. Je salue donc un technocrate chevronné qui à mon humble avis fait l’unanimité à ce poste au regard de son expérience. Je pense même sans aucun risque de me tromper que le vice-président Tiémoko Meyliet Koné est la personne qu’il fallait au président de la République SEM. Alassane Ouattara pour conduire son projet de société.
Bientôt un an et demi après votre nomination à la tête de la délégation départementale de Fresco, quel bilan faites-vous de la vie du PDCI-RDA dans votre délégation ?
Ce n’est pas encore l’heure du bilan définitif, mais je crois que nous nous réjouissons pour le travail qui a été abattu en si peu de temps. Il faut dire quand même que ma nomination au poste de délégué départemental du PDCI-RDA à Fresco est une reconnaissance du travail que nous avons abattu sur le terrain et qui a milité en notre faveur parce que nous avons fait de la proximité avec les populations, notre stratégie de mobilisation. Et cela a payé. Il ne faut pas oublier que nous avons été candidats indépendants successivement en 2016 aux législatives et en 2018 aux municipales et ces deux étapes nous ont permis de renforcer notre assise dans le département de Fresco. Aujourd’hui délégué départemental du PDCI-RDA à Fresco, nous n’avons pas eu assez de mal à gagner le terrain puisque notre plan de travail n’a pas changé : la proximité avec les populations pour vivre au quotidien aussi bien leurs joies que leurs peines. Au regard de ce qui précède, nous pouvons affirmer que notre bilan est positif. Toutefois, beaucoup restent à faire pour le bonheur de nos braves populations parce que les localités peuplées à plus de 10.000 habitants sont sans électricité, sans eau et sans centres de santé sans oublier les pistes qui ne demandent qu’à être profilées. Vous savez, les populations quel que soit leur bord politique n’ont d’yeux que pour ceux qui leur viennent en aide dans leurs difficultés.
Alors votre parti le PDCI-RDA est résolument engagé à la reconquête du pouvoir d’État en 2025 ainsi qu’à plusieurs communes en 2023. Alors la délégation PDCI-RDA de Fresco est-elle prête à relever ces défis ? Si oui, qu’est-ce qui vous rassure tant ?
Bien sûr qu’un parti politique comme le PDCI-RDA aspire à conquérir le pouvoir d’état de même que la majorité des sièges aux élections locales donc en tant qu’entité représentant le PDCI-RDA dans le département de Fresco, nous ne pouvons qu’être prêts au regard de la réorganisation de notre délégation dans une vision électoraliste.
Le président Henri Konan Bédié est candidat à sa propre succession à la tête du parti septuagénaire. Certains cadres de votre parti racontent semblent s’y opposer et affirment tout bas que le président Bédié devrait laisser la place à la nouvelle génération. Qu’en pensez-vous ?
Il n’est pas indiqué nulle part dans les textes que le Président du parti devrait un moment céder la place à une génération quelconque. D’ailleurs, avez-vous connaissance jusqu’ici d’un plus jeune qui aurait affiché sa volonté de briguer la présidence du PDCI-RDA au 13e congrès ? Notre délégation fait partie de ces délégations qui ont exprimé leur soutien à la candidature du Président Henri Konan Bédié à la présidence du PDCI-RDA au prochain congrès, c’était à l’occasion des visites nationales d’écoute, d’information et d’évaluation récemment.
Le président Henri Konan Bédié a décidé de consacrer ses dernières forces à la paix et la réconciliation des ivoiriens. Une aventure dans laquelle il a embarqué son parti le PDCI-RDA. Au niveau de Fresco, comment le PDCI-RDA mène cette mission de réconciliation ?
Je peux vous dire honnêtement que les différents partis politiques vivent en parfaite harmonie dans le département de Fresco et c’est à saluer dans la mesure où c’est ce que nous recherchons c’est-à-dire la cohésion sociale.
Avez-vous un appel particulier à lancer à l’endroit des militants de votre parti ?
Je voudrais avant tout témoigner ma reconnaissance à l’endroit du Chef de l’Etat, le président de la République SEM. Alassane Ouattara pour la réfection de la côtière en cours qui désenclave le département de Fresco. Il faut également noter que la ville de Fresco bénéficie du bitumage de ses principales artères et ce sont des actions à saluer. Toutefois, beaucoup reste à faire puisque des villages entiers de plusieurs milliers d’habitants vivent dans une précarité sans précédent faute d’électricité et d’eau sans oublier les pistes qui ne demandent qu’à être reprofilées. Mon dernier appel va enfin à l’endroit des cadres et des leaders politiques à toujours œuvrer en faveur de la cohésion sociale. Mon appel à l’endroit de la jeunesse du PDCI-RDA est un appel à l’union et à la mobilisation autour du Président Henri Konan Bédié qui au regard de la restructuration en cours, accorde une place de choix à la jeunesse dans son dispositif de reconquête du pouvoir d’Etat en 2025. Et qui passe forcément par un bon résultat aux élections locales et régionales de 2023.