Retour à la case de départ

  • Les mêmes problèmes des ivoiriens demeurent
  • Toujours des discours mais pas ‘’d’actions concrètes ‘’
  • L’aveu d’impuissance du régime ivoirien

Alors que les Ivoiriens fondaient autant d’espoirs sur la nouvelle équipe gouvernementale, dont Alassane Ouattara avait annoncé la réduction de l’effectif pour parer à la conjoncture à laquelle le pays fait face, deux semaines après, l’on peine à percevoir les premiers signes du changement. Les problèmes sociaux, notamment, la cherté de la vie, qui préoccupe d’ailleurs tous les Ivoiriens, demeurent. Le plafonnement des prix des produits de grande consommation que le gouvernement a annoncé comme une solution de lutte contre la vie chère, n’en est rien en réalité. En effet, par plafonnement, le gouvernement donne une ligne de prix à ne pas franchir. Or avant, cette mesure gouvernementale, plusieurs produits de grande consommation tels que l’huile, le riz, la viande et le poisson, pour ne citer que ceux-là, avaient déjà subi des hausses. Et ce que les Ivoiriens attendent, en réalité, du régime, c’est le retour aux anciens prix ou à la limite une réduction desdits produits afin de redonner du poids au panier de la ménagère. Et dans ce sens, le gouvernement pourrait prendre des mesures exceptionnelles de réduction soit de la TVA à l’importation ou de trouver d’autres mécanismes qui pourraient pousser les commerçants à leur tour revenir aux prix initiaux ou réduits des produits. Or jusqu’ici, on assiste à des discours. Deux conseils des ministres se sont enchainés sans que des mesures concrètes allant dans le sens de la lutte contre la cherté de la vie soient prises. La société civile, dirigée par Pulchérie Gbalet, déplorant la souffrance du vécu des   ivoiriens, a fait plusieurs propositions de solutions durables en vue du bien être des populations. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une commission de veille sur les spéculations foncières et immobilières, la création d’une caisse de stabilisation des prix, la casse du monopole pour favoriser la concurrence dans l’intérêt des consommateurs, le contrôle des marchés, la diminution des taxes sur les produits de grandes consommation et de première nécessité. Certes, on pourra dire que ce serait trop tôt de juger l’actuelle équipe. Mais avec la reconduction de la quasi majorité de l’ancien effectif, il serait difficile d’envisager un miracle venant du gouvernement Achi 2. Du reste, si en dix ans le RHDP, qui à l’opposition avait promis offrir le mieux être jamais vécu par les Ivoiriens, ne parvient toujours pas à améliorer la vie des populations vivant sur le sol éburnéen, on se demande à quel éventuel miracle le citoyen Lambda doit s’attendre en ces trois années de gouvernance qui restent. De toute évidence, il est clair que les Ivoiriens pourraient encore être désillusionnés si d’aventure leurs espoirs ne sont fondés que sur le régime pour améliorer leur vécu. Et, dans une telle situation, le seul vrai espoir reste la présidentielle d’Octobre 2025 au cours de laquelle les Ivoiriens tenteront de se choisir un président qui pourra leur offrir le mieux être tant attendu.