La question du financement des entretiens des routes africaines a été abordée récemment par les membres de l’’Association des Fonds d’Entretien Routier Africains (AFERA). Et ce, lors de la 19e Assemblée Générale qui s’est tenue à Dakar. Le Directeur général du Fonds d’Entretien Routier Autonome du Sénégal et auditeur de L’AFERA, Mr Mamoudou Faye a tenu son Allocution de bienvenue, à cet effet, il a souhaité la chaleureuse bienvenue en terre de Terranga à toutes les délégations des 35 pays présentes. Il a tenu à rappeler brièvement l’historique de la création de L’AFERA. Créée en 2003 à Libreville, l’assemblée Constitive a réuni 16 pays. Il s’est apesanti sur le déficit des entretiens routiers, l’insuffisance des ressources servant à financer l’entretien. C’est pourquoi il doit être repenser des nouveaux mécanismes de financement de l’entretien routier en Afrique. Il faut maîtriser la participation du financement par les usagers à travers le droit de passage ou de péage. Ali Ipindje, directeur général du FER Namibie et Président de l’AFERA a relevé le défi du maintien et de l’entretien routier pour le développement économique du continent et assurer une meilleure croissance économique. Selon lui, la question de l’entretien routier doit être la priorité de toutes les politiques gouvernementales de nos États. « Nous devons trouver des nouvelles sources de financement de l’entretien routier en Afrique à la marge des ressources traditionnelles, qui, dépendent souvent des gouvernements », a-t-il exhorté. Aussi, faut-il rappeler la ZLECAF qui a été signée en janvier 2021 par 34 pays sous la conduite éclairée du Président de la République du Niger Mr Mahamadou Issoufou en son temps. En ce sens que cette zone nous permet d’aller vers l’intégration Africaine, et cela suppose la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Africain ce qui passe par des meilleures routes du fait que plus de 80% de la mobilité terrestre implique les routes. C’est pourquoi, les FER doivent s’approprier la mission de facilitation de l’intégration routière. C’est pour cela, il a souhaité que cette 19e Assemblée Générale de Dakar soit le vrai déclic pour la pérennité de l’entretien routier et la durabilité des Fonds d’entretien Routier. Pour finir, tous les gouvernements doivent mettre les moyens nécessaires à l’ entretien des routes gage du développement économique et de l’intégration Africaine. Ministre des infrastructures, des transports et du désenclavement du Sénégal, Mansour FAYE a indiqué qu’après 30 ans d’expérience et d’existence des FER, il est temps d’évaluer la gestion des travaux d’entretien, faire le point, continuer sur les points positifs et amender les points d’échec…Il faudrait assurer l’entretien routier et la réalisation des nouvelles infrastructures routières en assurant la performance et l’efficacité des investissements dans nos routes tout en accompagnant les FER dans la mobilisation des ressources.
Entretien des routes africaines – La recherche de nouveaux mécanismes de financement au menu des échanges
Les membres de l’'Association des Fonds d'Entretien Routier Africains veulent trouver une solution au financement.