Lutte contre la cherté de la vie/ La principale proposition de Soko Gbalehi, président du PDR aux autorités

Président du Parti des démocrates républicains (PDR), Soko Gbalehi pense que « le gouvernement ne se donne aucun moyen sérieux pour mettre fin aux souffrances des populations ». Cette remarque, il l’a indiquée après son dernier séjour en Côte d’Ivoire où il a entrepris une tournée dans plusieurs villages dans les régions du Goh et haut Sassandra particulièrement à Guiberoua, Dignago et Galèbré appelé, selon lui aujourd’hui Guidiga, sans le Pkokolo, dans le Gri, dans le Yocolo, avec des villages centraux comme Dahira. « Contre la vie chère, le gouvernement ne se donne aucun moyen sérieux pour mettre fin aux souffrances des populations », a-t-il indiqué avant de proposer « qu’il faut de véritables mesures structurelles pour venir à bout de la vie chère ». Pour lui, « la vie chère, c’est la pauvreté, c’est l’absence de formation, de métiers, de travail, de revenus et d’outils et moyens nécessaires pour affronter la vie en vue d’une insertion professionnelle de qualité et durablement ». Il soutient également que « la vie chère, c’est juste l’abandon des populations, l’absence d’une politique de production et productivité interne ou endogène ». Ou encore « la vie chère, c’est l’absence de politique d’insertion sociale et économique, c’est l’absence de prise en charge qualitative de la société ». Se prononçant sur la situation de sa formation politique, Soko Gbalehi a relevé que « C’est dans la fierté et en quête de dignité nationale qu’est née le parti des démocrates républicains PDR pour être l’instrument de paix et de sauvetage de la nation ivoirienne ». Il s’est dit fier de l’avancée du PDR malgré, selon lui son absence de moyens. « Je vous confirme que le PDR, est un parti politique agréé qui n’a une aide publique. C’est injuste.», s’est-il plaint. Toutefois, malgré ces freins, pour lui, « le PDR avance et s’implante sérieusement sur le plan national pour être en capacité de courir pour les présentielles de 2025 ». Le président du PDR a tout de même profité pour remercier toutes les chaleureuses populations qui lui ont plus qu’accueillis. « Je pourrais dire qui ont adopté le PDR », a-t-il conclu.
Jules César Yao