Guillaume Soro charge le pouvoir :  » C’est le moment de bâtir enfin un État qui inspire confiance à ses citoyens.’’

La célébration du 62ème anniversaire de la Côte d’Ivoire a vu, comme à l’accoutumée, hormis l’adresse du chef de l’État, celle des partis politiques d’opposition. Pour Guillaume Soro, cette célébration impose que l’on regarde avec lucidité l’héritage légué à tous les ivoiriens par le père fondateur Félix Houphouët Boigny et y puiser la force d’ouvrir les chantiers d’une citoyenneté nouvelle, plus inclusive, plus solidaire, plus humaine. Le disant, l’ex-Président de l’Assemblée nationale fait allusion au climat sociopolitique qui laisse transparaître l’inexistence d’une démocratie et la souffrance des populations depuis deux décennies. « Cette célébration est enfin l’occasion de regarder avec lucidité l’héritage qui nous a été légué, ce que nous en avons fait et de puiser dans ce patrimoine la force d’ouvrir les chantiers d’une citoyenneté nouvelle, plus inclusive, plus solidaire, plus humaine. La démocratie, cette force si fragile, demeure encore questionnée au regard de la persistance des crispations politiques depuis plus de deux décennies. Ajouté à cela, la souffrance des petites gens soumis à l’injustice…, l’abandon de franges entières de nos compatriotes les plus fragiles aux aléas de la vie, sans aide, sans accompagnement, sans soutien ; la désespérance de notre jeunesse qui par milliers se jette sur les routes de l’aventure via les déserts et les océans du désespoir. », a déclaré, Guillaume Kigbafori Soro, Président de Générations et Peuples Solidaires dans son adresse à la nation.  » C’est le moment plus que jamais de réinventer nos modèles sociétaux, de réarmer moralement notre jeunesse et de lui offrir de vrais modèles, de véritables perspectives d’avenir, pas de mirages ou de fausses illusions. C’est le moment d’aller enfin vers une société à visage véritablement humain, pour réinventer la démocratie. C’est le moment de bâtir enfin un État qui inspire confiance à ses citoyens. Telle est notre responsabilité. « , a conclu Guillaume Soro.
Atebi Michel