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23 décembre 2024
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Conflit dans les chefferies en Côte d’ivoire: Pulchérie Gbalet dénonce une culpabilité de certains politiciens

ACI invite Gouvernement, organismes d’aides internationales ainsi que les ONG à « faire diligence pour apporter un appui durable aux réfugiés, au risque de créer d’autres problèmes liés à la pauvreté. »

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Le sujet est d’actualité en Côte d’Ivoire et aucune région ne semble en être épargnée. Les conflits de succession à la chefferie, puisque c’est de cela qu’il s’agit, deviennent une gangrène qui ne laisse personne indifférent. Pulchérie Gbalet, Présidente de Alternative Citoyenne s’est étalée sur le sujet depuis le Bounkani où elle y était du 10 au 14 mai 2022 dans le cadre de la poursuite de sa campagne de réconciliation. Sans détour, la leader de la société civile la plus active du pays, a déploré le non-respect des us et coutumes tout en dénonçant la responsabilité de certains acteurs politiques. « Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, nous avons des villages où il y a deux Chefs, mais les cas les plus graves vont jusqu’à cinq (5) chefs. Ce désordre est dû au refus de respecter les us et coutumes, à cause des politiciens ou de l’argent. Revenons à nos valeurs pour stabiliser notre société. Nous voulons donc demander aux autorités préfectorales d’être vigilantes sur la question de succession dans les chefferies qui est devenu un problème national. » , a lancé à l’endroit des autorités, Pulchérie Gbalet au cours de son meeting de clôture tenu, le week-end dernier dans le Bounkani. Pour la native de Diégonefla, à moins de faire de la tolérance son évangile, la Côte d’Ivoire ne saurait parvenir à connaitre la paix. Aux populations du Bounkani, dont la localité de Tougbo a été le théâtre d’attaques terroristes, la délégation de ACI a témoigné de sa compassion et solidarité. Avant d’inviter les uns et les autres au pardon et à surtout ne plus se laisser entrainer dans de quelconques manipulations politiciennes. « Chacun est libre de ses choix et que cela ne devrait pas être une source de division, mais plutôt d’enrichissement mutuel. Ne vous laissez plus instrumentaliser à des fins politiciennes pour détruire la cohésion sociale. Bouna est heureusement un exemple de cohésion entre les communautés qui ont même réussi à atténuer les problèmes entre agriculteurs et éleveurs. Nous sommes donc désormais à vos côtés et à votre disposition. Mobilisons-nous pour la réconciliation et une paix durable dans notre pays. » , a laissé entrevoir aux populations de Tougbo, la présidente Gbalet. Les efforts consentis par le gouvernement en matière de sécurité et de mieux être pour les populations du Bounkani, Pulchérie Gbalet et ses camarades les ont-ils salués mais estiment que beaucoup à faire et certaines questions relevant de l’urgence comme celle de la santé et celle de la prise en charge des réfugiés appellent à être évacuées. C’est pourquoi, la société civile a invité, dans la foulée, Gouvernement, organismes d’aides internationales ainsi que les ONG à « faire diligence pour apporter un appui durable aux réfugiés, au risque de créer d’autres problèmes liés à la pauvreté. »

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