Le président de la Plateforme pour l’Engagement Citoyen en Côte d’Ivoire (PEC-CI), Remi Ebrin Yao a animé une conférence de presse le vendredi 6 mai. Rencontre au cours de laquelle, ce leader de la société civile ivoirienne a dénoncé les conditions de vie des ivoiriens tout en déplorant que les lignes en matière de réconciliation et cohésion sociale n’aient point bougées, en dépit, du cinquième dialogue politique. » Malgré toutes nos interpellations, le gouvernement n’a donné aucune suite favorable, afin de permettre aux différents acteurs qui désiraient y prendre part, d’apporter leur contribution pour amorcer une vraie réconciliation nationale et un dialogue inclusif de toutes les forces vives de la Nation. Nous notons également que malgré cette 5ème session de dialogue, la situation sociopolitique reste toujours tendue et la méfiance entre les différents acteurs de la scène politique ivoirienne prend une proportion inquiétante. Nous estimons pour notre part, que l’heure est venue pour les trois grands acteurs de la scène politique, à savoir le Président Henri Konan Bédié, doyen d’âge de la politique ivoirienne et ses deux jeunes frères, le Président Alassane Ouattara et le Président Laurent GBAGBO, de reprendre sans délai les discussions, tout en privilégiant la voie du Dialogue, du pardon et de la sincérité. », a indiqué, formellement, Rémi Ebrin Yao, président de la PEC-CI. Bien plus, la Pec-CI a demandé au président Alassane Ouattara de gracier tous les prisonniers politiques. » Nous refusons que les politiques prennent en otage indéfiniment nos populations et plus particulièrement l’avenir de toute une génération. Au nom de la réconciliation nationale, les 35 Organisations de la Société Civile ivoirienne que nous présidons, font une plaidoirie auprès de son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, afin qu’il accepte de faire le sacrifice suprême, en graciant tous les prisonniers politiques sans exception des différentes crises post-électorales, pour atténuer le climat socio-politique qui de notre point de vue reste non favorable à la réconciliation de toutes les filles et fils de notre pays. », a plaidé, dans la foulée, Ebrin Yao.
